HYPNO-ANTALGIE®

Méthode mixte d’auto-traitement de la douleur

 

Cette méthode est proposée par le concepteur David VIGNERONS, Infirmier D.E, formateur en hypnose clinique et en EFT.

David VIGNERONS précise :

Cette méthode est née de la douleur de mes patients, je n’ai aucun mérite, si ce n’est celui d’avoir écouté et compris les personnes atteintes d’un syndrome douloureux chronique.

C’est une méthode d’accompagnement des personnes douloureuses qui souhaites devenir totalement autonomes quand au traitement de ce syndrome et ainsi s’investir efficacement dans leur prise en charge. Elle utilise, entre autre, l’hypnose .

Rapidement le patient découvre que l’hypnose fonctionne sur lui et apprend à stimuler ses propres ressources mentales et psychologiques. Elles intervient en complément de la médecine traditionnelle.

Caractéristiques de la méthode :

  • c’est une méthode mixte car elle est le fruit d’une subtile combinaison de plusieurs techniques efficaces (hypnose, auto-hypnose, EFT, CNCV,…) 

  • elle permet d’accompagner le client ou patient dans l’exploration et l’exploitation de ses propres ressources afin de favoriser son autonomie

  • elle est facilement et rapidement applicable quel que soit le type de douleurs

  • elle est fondée sur des principes cohérents en liens avec la physiologie et la psychologie

  • elle est reproductible d’un client ou patient à l’autre et d’un praticien ou thérapeute à l’autre

  • elle est personnalisable à chaque client ou patient, adaptable et modulable

« HYPNO-ANTALGIE® » est déposée et protégée à l’INPI sous le numéro national 13/4032901 

Source : document pédagogique “formation proposé par DAVID VIGNERON

 

Douleur chronique: définition et recommandations pour la prise en charge

La Haute Autorité de Santé (HAS, France) vient de publier des recommandations professionnelles pour améliorer la prise en charge des personnes souffrant de douleur chronique.

Elle propose la définition de l’
International Association for the Study of Pain pour la douleur: une “expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle, ou décrite en termes évoquant une telle lésion”.

La douleur chronique (ou syndrome douloureux chronique) est définie comme un syndrome multidimensionnel qui, lorsque la douleur exprimée, quelles que soient sa topographie et son intensité, persiste ou est récurrente au-delà de ce qui est habituel pour la cause initiale présumée, répond insuffisamment au traitement, ou entraîne une détérioration significative et progressive des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient.

Les recommandations de la HAS, qui s’inscrivent dans le cadre du troisième plan national de lutte contre la douleur (2006-2010), concernent le parcours de soins en amont et en aval des structures multidisciplinaires d’évaluation et de traitement de la douleur chronique. Elles ne portent pas sur le traitement de la douleur.

L’objectif est de favoriser la mise en œuvre de parcours de soins adaptés et de favoriser les échanges d’informations entre les professionnels des structures spécialisées et ceux qui leur adressent des patients.

En voici les grandes lignes:

– L’identification et l’évaluation de la douleur chronique doit se faire en première intention en ambulatoire et prendre en compte notamment les antécédents, une auto-évaluation et la recherche de son retentissement social. Les recommandations détaillent les signes cliniques d’alerte.

– Après ce bilan initial, le patient peut être orienté vers une structure spécialisée pour un avis diagnostique, une évaluation ou un traitement complémentaire.

– Après l’évaluation par la structure spécialisée, le patient est soit réadressé vers son médecin traitant, soit suivi dans la structure, soit orienté vers une autre structure plus adaptée à sa situation clinique.

Sources :

1) Psychomédia

Publié le 10 février 2009

Psychomédia a
2)
Caducée.net
Haute autorité de santé

https://www.caducee.net/DossierSpecialises/algologie/douleur-chronique.asp

Définition: Douleur chronique

Terme :

Douleur chronique

Suite à une douleur aiguë, la douleur chronique persiste au-delà de ce qui est habituel pour la cause initiale présumée. Alors que la douleur sert de signal d’alarme utile lorsqu’elle est aiguë, lorsqu’elle devient chronique, elle est considérée comme n’ayant pas de fonction utile et comme étant une maladie en soi. La douleur chronique peut aussi ne pas faire suite à une douleur aiguë.

Selon le mécanisme prédominant en cause, les douleurs chroniques peuvent être classées en trois catégories :

la douleur nociceptive : qui est causée par une réponse des nocicepteurs (capteurs des nerfs) à une lésion ou une inflammation de tissus tels que les muscles (Exemple de mécanisme pouvant transformer une douleur aiguë en douleur chronique nociceptive : Fibromyalgie et autre douleur chronique : le signal de douleur amplifié par des messagers du système immunitaire) ;

la douleur neuropathique : qui est causée par des dommages touchant les nerfs (par exemple, la douleur neuropathique causée par le diabète ou la chimiothérapie) ;

la douleur d’origine centrale : qui est causée par une dérégulation du système nerveux central (cerveau et moelle épinière) provoquant une hyperexcitabilité neuronale entraînant une amplification de la douleur. Le phénomène est appelé sensibilisation centrale.

Le terme « syndrome de sensibilité centrale » a été proposé (MB Yunus, 2000) pour regrouper les syndromes de douleur chronique, tels que la fibromyalgie, le syndrome de fatigue chronique, le syndrome du côlon irritable et plusieurs autres, dans lesquels la sensibilisation centrale joue un rôle.



TEST de dépistage des syndromes de sensibilité cérébrale

TEST : Outil de dépistage rapide de la fibromyalgie

Récemment, l’International Association for the Study of Pain (IASP) a plutôt proposé le concept de douleur nociplastique. Ce concept, qui désigne les douleurs autres que nociceptives et neuropathiques se veut plus large en englobant d’autres mécanismes potentiels que la sensibilisation centrale.

La douleur psychogène se retrouve souvent comme troisième catégorie dans les classifications plus anciennes. Ce concept est désuet et ne devrait plus être utilisé, estiment des experts.

Pour plus d’informations, voyez : trois types de douleur chronique selon les mécanismes qui les causent.

Sources : Psychomédia / Publié le 30 mars 2012

http://www.psychomedia.qc.ca/lexique/definition/douleur-chronique

Lexique : Psychologie et santé

 

 

Trois types de douleur chronique selon les mécanismes qui les causent

Trois types de douleurs chroniques, selon les mécanismes qui les causent, sont identifiés dans la recherche contemporaine : les douleurs nociceptives, les douleurs neuropathiques et les douleurs centralisées (ou nociplastiques).

Voici les descriptions qu’en fait Daniel J. Clauw, de l’Université du Michigan, dans la revue Mayo Clinic Proceedings.

Douleur nociceptive ou périphérique

La douleur nociceptive (déclenchée par l’activation des nocicepteurs qui sont des récepteurs à l’extrémité des fibres nerveuses), aussi appelée douleur périphérique, est causée par l’inflammation ou des dommages mécaniques aux tissus.

Traitements : ces douleurs répondent aux anti-inflammatoires non stéroïdiens et aux opioïdes ainsi qu’à des procédures.

Exemples classiques :

  • douleur aiguë due à une blessure ;
  • arthrose (dernières actualités) ;
  • polyarthrite rhumatoïde (dernières actualités) ;
  • douleur cancéreuse.
  • Douleur neuropathique
  • La douleur neuropathique est causée par des lésions ou le coincement de nerfs périphériques.

Traitements : ces douleurs peuvent répondre aux traitements pour les douleurs périphériques et à ceux pour les douleurs centralisées. Le coincement peut répondre à la chirurgie ou à des injections.

Exemples classiques :

  • douleur neuropathique diabétique ;
  • névralgie postherpétique (douleur qui perdure après le zona).
  • Douleur centralisée ou nociplastique

La douleur centralisée est caractérisée par une perturbation du traitement de la douleur par le système nerveux central qui produit notamment une hyperalgésie (douleur amplifiée) et une allodynie (douleur ressentie en réponse à des stimuli normalement non douloureux) diffuses.

Traitements : ces douleurs peuvent répondre aux médicaments agissant sur des neurotransmetteurs.

Une appellation alternative récemment proposée par l’International Association for the Study of Pain (IASP) est celle de douleur nociplastique.

Exemples classiques :

  • fibromyalgie (dernières actualités) ;
  • syndrome du côlon irritable (dernières actualités) ;
  • trouble de l’articulation temporomandibulaire ;
  • maux de tête de tension.
  • (TEST : dépistage des syndromes de sensibilité cérébrale – fibromyalgie, fatigue chronique, côlon irritable…)

Chez toute personne qui souffre de douleur chronique, les trois types peuvent être présents, souligne le chercheur. Les maladies mentionnées pour chacun des types sont des exemples classiques, dit-il, mais « nous réalisons maintenant que tous les états de douleur chronique sont des états de douleur mixtes (…). Il est particulièrement fréquent de voir une douleur centralisée en même temps qu’une douleur nociceptive ou neuropathique ».

Daniel J. Clauw et ses collègues (Clinical Journal of Pain, 2016) ont présenté le schéma suivant, situant divers syndromes de douleur chronique sur un continuum allant d’une douleur purement nociceptive à une douleur centralisée.

Jusqu’à récemment, les classifications identifiaient la douleur psychogène comme troisième catégorie plutôt que la douleur causée par le système nerveux central.

La douleur psychogène serait causée avant tout par des facteurs psychologiques. Ce diagnostic est posé lorsqu’aucune lésion anatomique susceptible d’expliquer la douleur et son intensité n’est identifiée. Il s’agit d’un concept sans fondement scientifique qui ne devrait plus être utilisé, font valoir des experts (notamment MB Yunus, 2008) puisque des mécanismes au niveau du système nerveux central sont, depuis au moins une décennie, proposés pour ces douleurs chroniques.

(Diagnostiquer les douleurs et maladies comme étant d’origine psychologique est non fondé et dépassé [2020])

Pour plus d’informations :

Sources :

ttp://www.psychomedia.qc.ca/sante/2016-12-17/douleur-chronique-trois-types

Psychomédia avec sources : Daniel J. Clauw (2015), Fibromyalgia and Related Conditions, Mayo Clinic Proceedings; Daniel J. Clauw and al. (2016), Clinical Journal of Pain (2016); Yunus MB (2008), Seminars in arthritis and rheumatism.
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